On ne meurt plus beaucoup d’amour
Pourtant quand tu es parti
J’ai senti un gouffre
se creuser dans mes entrailles et m’engloutir
Et j’ai tenu
d’une main ferme mon étreinte sur toi
Alors que la terre était devenue ton nouveau toit
Le ciel étoilé à perte de vue
La colère a grondé
L’impuissance a crié
La peine s’est installé
De gris, ma vision s’est teintée
et le quotidien devenu regretté
Impossible, toujours, jamais …
se sont transformés à petit pas
Parfois, je me souviens, j’aimais …
au rythme de mes balades sous les épicéas
Alors je sais maintenant
que mes larmes ont cessé de brûler
tu m’es rappelé par ces picotements,
là, au creux de mon coeur abîmé,
quand j’observe les nuages avec toi.