Dimanche soir
Affalés sur le canapé
A la lueur d’un bougeoir
et dans un plaid, emmitouflés.
A regarder des idioties à la télé
Refaire le monde
en mangeant indien
Oublier le lendemain,
jusqu’à pas d’heure éveillés
Ma tête sur ta poitrine
J’entends ton coeur battre
doucement
sûrement
un murmure qui crie,
je t’aime
tout simplement
Puis un jour, tu es parti
d’un coup
sans dire au revoir,
cueilli par la vie.
Restée
avec mes larmes
et mes souvenirs
pour seuls compagnons
Qu’est-ce que j’aimais
Nos dimanches soir
Qui ont maintenant
un goût doux-amer